Occupation de l’espace public par les personnes de la rue: Expérience au sein d’une unité de psychiatrie de rue à Marseille
Resumen
Dans cet article, les auteurs partiront de leur expérience au sein d’une équipe de rue “psychiatrique” à Marseille afin d’observer comment les personnes de la rue occupent l’espace public. Les personnes de la rue et qui ont des problèmes psychiatriques se trouvent doublement exclues, ce qui fait que leur mode d’existence pose question en soi. Après avoir dressé le contexte de leur travail, les auteurs feront ici le portrait de quatre personnes qu’ils ont rencontrées: “la femme à la place de voiture”, ”l’homme au parking”, “l’homme en face du bar” et “la femme à la cabine téléphonique”; et qui ont chacune leur façon singulière d’occuper-d’habiter l’espace public, le jour et la nuit. Une autre facette de la ville de Marseille est ainsi mise à jour: celle des espaces laissés vacants par les habitants des maisons et des immeubles. Dans ces espaces vacants, il est possible, pour les autres, de trouver un abri aussi précaire soit-il.